Fouille d’inventaire
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Principes généraux
Certaines lois provinciales sur les véhicules autorisent un agent à effectuer une recherche d'inventaire d'un véhicule mis en fourrière.[1] Cela s'applique également lorsqu'un véhicule est saisi parce qu'il est garé dans un endroit dangereux.[2]
- Raisonnement
La justification du pouvoir de réaliser un inventaire ne découle pas de la nature de l’enquête mais repose plutôt sur les intérêts de :[3]
- personne qui est propriétaire du bien et souhaite que la police assure la sauvegarde du bien pendant sa garde à vue ;
- la sécurité publique qui s'inquiète des contrebandes détenues par la police ou dans des installations d'entreposage autorisées ;
- désir de la police de se protéger contre la responsabilité civile en cas de perte ou de dommage aux biens trouvés dans le véhicule.
- Véhicule remorqueur
Une décision de la police de faire remorquer un véhicule ne justifie pas nécessairement toujours une fouille d'inventaire.[4] La police devrait envisager d'autres options que la mise en fourrière du véhicule.[5]
- Contenu des sacs
Le pouvoir d'effectuer des recherches d'inventaire des véhicules peut également permettre l'ouverture et l'examen du contenu des sacs trouvés à l'intérieur du véhicule.[6]
Les recherches d'inventaire ne s'étendent pas aux situations dans lesquelles un agent aide un agent du shérif à exécuter un ordre d'expulsion, de sorte que les sacs sont ouverts pour examen.[7]
- Utilisation des preuves découvertes lors de la recherche d'inventaire
Lorsque la police a le droit d'inventorier le contenu d'un véhicule lors de sa mise en fourrière, la Couronne peut ne pas être autorisée à présenter le fruit de la recherche d'inventaire, car cela ne serait pas [TRADUCTION] « autorisé par la loi ».[8] Cependant, certaines autorités suggèrent qu'un pouvoir légal de saisie inclut un pouvoir de présenter les fruits de la perquisition.[9]
- ↑
e.g. Highway Traffic Act (ON), s. 172
- ↑
R c Russell, 2017 BCPC 60 (CanLII), par Koturbash J - re s. 188 of BC Motor Vehicle Act
- ↑
R c Cooper, 2016 BCPC 259 (CanLII), par Cutler J, au para 16
R c Wint, 2009 ONCA 52 (CanLII), 93 OR 514, par curiam
R c Nicolosi, 1998 CanLII 2006 (ON CA), 127 CCC (3d) 176, par Doherty JA
R c Ellis, 2013 ONSC 1494 (CanLII), 278 CRR (2d) 324, par Cambpell J
- ↑
R c Harflett, 2016 ONCA 248 (CanLII), 336 CCC (3d) 102, par Lauwers JA
- ↑ par exemple. R c Martin2012 ONSC 2298(*pas de liens CanLII)
- ↑ R c Wint, 2009 ONCA 52 (CanLII), 184 CRR (2d) 57 (leave to appeal to the SCC denied 2009 CanLII 31959), par curiam
- ↑ R c Stevens, 2011 ONCA 504 (CanLII), 274 CCC (3d) 353, par Armstrong JA
- ↑
R c Ahmed, 2019 SKCA 47 (CanLII), 10 WWR 99, par Barrington-Foote JA, au para 18( [TRADUCTION] « Mr. Ahmed had possession of the vehicle with the permission of the owner. As such, he had a reasonable expectation of privacy in the vehicle: ...» )
R c Nolet, 2010 CSC 24 (CanLII), [2010] 1 RCS 851, par Binnie J, au para 53
R c Caslake, 1998 CanLII 838 (CSC), [1998] 1 RCS 51, par Lamer CJ, au para 30
- ↑
R c Russell, 2018 BCCA 330 (CanLII), 365 CCC (3d) 481, par D Smith JA
R c Nicolosi, 1998 CanLII 2006 (ON CA), , 110 OAC 189 (CA), par Doherty JA
Wint, supra